Saisis la lumière!

Dis moi petit, t'es plutôt lumière ou ténèbres? Plutôt désespoir ou naïveté? Tu te place où dans la hiérarchie du monde? Comment tu le changerai? En tuant des gens pour les remplacer par des marionnettes contrôlables à volonté ou en te faisant des copains et en les protégeant tout en braillant que tu les aime? C'est là le dilemme de Chain Chronicle Haecceitas no Hikari, ou la lumière d'Haecceitas en franchouillard. Et ô bordel je suis dans l'actualité, oh que oui, il date de l'hiver 2017 et il pue. Sorti en simulcast sur Crunchyroll, il a eu la note de 7... De 7, aussi je me dois de rétablir les points sur les i, car semble-t-il que les gens ont tous perdu l'esprit. TOUS!

Mettons le d'emblée dans une case dont il ne sortira pas, c'est un shonen fantastique, il réunit toutes les caractéristiques du plus mauvais du genre, les personnages cons comme des pioches, les combats sur-joués, les dialogues inintéressants, la musique parfois balancée en boucle, les enjeux incompréhensibles. Si j'ai déjà commencé à l'enterrer, ce n'est que le début, les 5 premiers épisodes m'ont fait chier mais CHIER, premier constat, trop de personnages qui se ressemblent trop. Alors oui, je sais, à l'origine Chain Chronicle est un jeu de tower defense sur Android, forcément ça aide pas pour faire un chara-design aux petits oignons, on a une ribambelle de magiciennes aux lolos débordants de tous les côtés de leurs soutifs push-up, des guerriers abondamment scarifiés à un point qu'on pourrait les croire maltraités par une tribu de chats surexcités, et n'oublions pas, les héros, prévisibles comme tout héros qui se respecte. Limite je pouvais balancer leur prochaine réplique (en français hein je suis pas si irrécupérable que ça). Au sujet de l'histoire, des gentils tuent des méchants qui ont eu l'imprudence de voler la moitie du  grand grimoire de la vie où tout est inscrit aka le Chain Chronicle, premier du nom. Manque de bol, ces derniers sont trop puissants, le côté obscuuuuuuur, et ils devront s'allier malgré leurs inimitiés pour s'en sortir vivants et surtout avec une belle pose après le combat final devant un coucher de soleil.

Sans mauvaise foi, cet animé n'a quasi rien pour lui, l'opening est mauvais (et répétitif) et l'ending est passable. Je ferai un pamphlet sur la soundtrack, peut-être, mon temps est compté. Parlons de suite des personnages, par ordre d'importance, le plus notable est Yuri, un traditionnel héros avec une destinée ma foi étonnante pourtant ce qui ne l'empêchera pas de rester le même blaireau du début à la fin, hélas. Aram est le sous-fifre, l'éternel oublié faire-valoir de Yuri, son modèle.  Pour ma défense, certains personnages n'ont pas de nom, ou alors il n'apparaît pas assez récurremment pour que votre serviteur s'en souvienne, aussi je ferai, comme souvent, un vrac. On a Monsieur Cependant qui se fait couper ses phrases à tout bout de champ, la gardienne du Chain Chronicle , le grand méchant aux théories ma foi toujours aussi incompréhensibles même après visionnage complet, la musicienne insipide qui sert qu'à balancer un chant dans la  BO, les guerriers, là encore des faire-valoir, vous voyez qu'on rate pas grand chose finalement! Y en a un seul qui  m'a plu, et là encore son nom est pas assez répété... C'est Valg, ou Varg, ou Valls, je sais plus, c'est un mage du feu accro à la baston tatoué de partout ultra badass, enfin bon, il a mon approbation celui-ci. Mais un personnage ne suffit pas à rattraper une production trop molle la moitié du temps, prévisible le reste du temps et qui commet l'erreur de ne même pas tenter de s'éloigner un tant soi peu de sa directive éditoriale, et d'ailleurs parlons-en. 

Est-ce que le tower-defense est le meilleur genre pour une adaptation en japanimation? Hein? Qui imaginerait un Plantes Vs Zombies No Jutsu? Enfin bon, je dis ça, je dis rien, à tout hasard, si ma voix porte assez, un animé sur Doom? Non?