Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde merveilleux du caca La culture c'est aussi des oeuvres inavouées...

I said with a posed look (incompréhensible pour les non initiés)

Nux

En choisissant cette série d’animés, après le visionnage de la démoniaque brosse à dents, il est vrai que je m’attendais à une grosse déconnade, mais étant donné qu’il avait passé les nuxiennes sélections, il était soit très caca soit très bien. Qu’en est-il ? Et de quoi parle ce con ? Pas tant d’impatience j’y viens de suite.

Je veux ,bien entendu, cet article traîne depuis trop longtemps dans mes méandres mentaux, parler de Monogatari, l’animé adapté des lights novels du même nom, diffusé entre 2009 et 2016 et comprenant plusieurs séries intégrées. Nous avons Bakemonogatari, Nisemonogatari, Nekomonogatari, Monogatari S2, Hanamonogatari, Tsukimonogatari , où je me suis arrêté, Owarimonogatari et Koyomimonogatari.

L’enjoué spectateur suivra Araragi, un petit puceau qui a été mordu par un vampire, suivant ses études comme un gentil petit japonais. Celui-ci rencontrera divers autres personnages, allant du plus insipide au plus amusant malgré lui, en passant par l’inquiétant. Son entourage évoluera au fil du temps et l’on commencera rapidement à reconnaître les noms et tronches des personnages.

Ceux qui n’ont pas vu la série et qui comptent la voir, la sortie est par là -> o

La Monogatari Touch se caractérise par des changements assez innovants en terme de renouvellement, chaque suite est séparée en parties et chaque partie a un opening différent, opening qui correspondra plus ou moins à un personnage, le mettant parfois en valeur, lui pêtant au nez le plus souvent.

Commençons avec Bakemonogatari, car comme avec l’Age de glace, il est recommandé de commencer par le début avant de se taper la tête contre le mur.

Prepare to die!!

Araragi rencontrera 5 femmes qui seront des aides/ennemies importantes par la suite, Senjougahara, qui a ma préférence en psychopathe protectrice de secret, Hachikuji Mayoi Mayoi, une écolière, personnage le plus pêchu, Kanbaru, la sportive garçon manqué, Nadeko, universellement reconnue comme kawaii, et Hanekawa, l’intello de service.

J’en entends déjà hurler sur la platitude des personnages, mais leur évolution sera intéressante à suivre, surtout celle de Nadeko, et elles s’éloigneront bien vite des stéréotypes du genre, sauf Kanbaru mais on s’en fout je la hais l’apprécie moins. Les relations sociales Araragi-Harem seront du type aideur-aidé puisque les aberrations sont de sortie.

Je m’explique. Araragi vit dans une ville vraisemblablement vide où les démons mineurs, majeurs et divinités païennes se baladent en toute liberté, faisant régulièrement chier les humains en les infectant. Ainsi, Senjougahara sera chopée par un crabe, Kanbaru par un singe …etc Mais, l’infection n’est pas gratuite, il faudra qu’Araragi trouve, avec l’aide de différents adjuvants, quel est l’élément déclencheur de ce parasitisme.

Pour cela, il enquêtera sur le passé de la jeune fille, priera avec son pote Oshino le hippie, la frappera, tout est permis dans une ambiance tout à fait décalée.

Les agrafeuses deviendront des armes mortelles, des phrases en kanji seront disséminées pour cacher une sorte d’occulte message, la caméra s’emballera au même titre que les couleurs, rendant le tout assez unique et sublimé par la musique.

Citons par exemple le majestueux opening 4, à propos de Nadeko, qui est doux, profond et d’une sensualité non négligeable. (ici) Mais les opening ne font pas tout, la bande son n’est en fait que peu notable en plein milieu d’un épisode et à la limite du strident, je pense à Kannen entres autres… Que j'ai cru devoir upload... Parce que tout le monde s'en fout, mais non. Sauf un. (ici)

Voici pour l’ambiance, attaquons maintenant l’action, en toute franchise, on se fait chier, mais bizarrement, cela ne m’a pas gêné, le tout reste assez supportable même si les plans larges montrant une action navrante sont foison. Les épisodes sont vite répétitifs. Nonobstant, nom de Dieu que ce mot est hype, les changements de parties apportent du neuf, c’est donc un plus pour Bakemonogatari qui remonte dans mon estime. À force on verra ça comme une pirouette scénaristique…

Et on arrive, plus tôt que prévu à Nisemonogatari, c’est ici que tout déconnera, ce qui restait du cerveau d’Araragi et aussi du spectateur se dissoudra comme du bicarbonate de soude dans une casserole d’haricots verts ou une goutte d’acide dans le bras d’un Tutsi. Les femmes dans Monogatari se résument souvent à une paire de boobs, pensée sublimée par la propension du narrateur/caméra à zoomer vicieusement sur les atouts charnels de la malheureuse cible de chair.

Dans Nisemonogatari, on aura la brosse à dents, un insupportable passage ecchi qui (hé hé ça fait kiki ! Lol !) arrive n’importe comment, mais vraiment même moi ça m’a étonné… Les sœurs d’Araragi seront des femmes à ses yeux ce qui est relativement perturbant, tout ça pour cacher le puant scénario qui schlingue la pétouille du scénariste sûrement shooté à l’opium-vipérine. En gros, une des sœurs d’Araragi aura été remplacé à la naissance par un dangereux monstre immortel polymorphe… Aïe Aïe Aïe…

Constat ? On s’ennuie…Plus que dans Bake… Les épisodes sur les sœurs d’Araragi ne sont que des cache-misères. Qu’est ce qui rattrape ça ? Kaiki, et c’est déjà bien. Dans le clan des aberration-busters arrivent le ténébreux et pourvu d’un manteau noir, Kaiki Deshuu ! Il est cool, son thème est magique (ici) et un des personnages, sûrement choisis au pif par un membre de l’équipe scénaristique dans un chapeau, le connaît déjà. Les autres personnages sont massacrés, mention spéciale à Araragi et Senjougahara, oui, je HAIS les Tsundere c’est insupportable, arrêtez ces conneries, non, j’en peux plus, j’étais extasié de son personnage, de ses premières apparitions, elle menaçait Araragi de crayons, agrafeuses, clous et divers objets tranchants, et là elle se retrouve à niaiser avec son chéri… STOP ! Mais ça c’est personnel…

Comme dirait la chandelle dans la Belle et la Bête, oui les références deviennent random, « Musique ! ». L’opening 1 est bien, sans être fabuleux ça reste du classique et le 3 est perturbant ma foi… On tolère on tolère, Nux approuve et like ! On a aussi des chansons boumboumtechno à la Jackie à Ibiza, je crois que c’est Reigai no Kata ga Oui Kisoku son nom, tout un programme.

Opening 1: ici

Opening 3: ici

Reigai no Kata ga Oui Kisoku: ici

Je peux paraître assez énervé sur Bake et Nise, mais le tout commencera vraiment à être puant à partir de Nekomonogatari…avec quelques exceptions que nous verrons. Déjà, je le confesse, j’adore le seul et unique opening de Neko, il est propre, mélodieux, il a tout pour lui. Le reste de l’OST est assez insipide, exceptions étant de Joshi Doushi qui ressemble vaguement à la Chaîne Mii et Sousou Fuitsu, pour laquelle j’ai une tendresse particulière.

Au niveau de l’intrigue, le scénar se centre sur Hanekawa. Sur Hanekawa. Bon. Je vois que votre mémoire est navrante et à juste titre. Hanekawa ? Vous savez, l’intello dont tout le monde se fout qui n’est qu’un faire-valoir, un modèle pour les parents, les enfants, et une sempai rêvée. Heureusement, les réalisateurs ont du flairer l’emmerde, même-eux crachaient sur le perso, aussi il n’y aura que 4 épisodes d’une pénibilité redoutable sur, citons en vrac, le stress de Hanekawa, sa transformation, son bastonnage en règle par son père adoptif, un chat mort.

Le doux rythme WTF de Bake est depuis longtemps parti… L’ambiance se veut plus dramatique, plus tendue, on aura droit à moult remises en question, moult dialogues sans intérêt, mais le pire du pire du pire du pire du pire (j’aime me faire comprendre) c’est que TOUT Neko est justifié par un flashback inclus dans Bake, comme si cela n’était pas clair et moins bien traité. Coup de gueule donc. Je mets le pouce vers le bas et continue mon chemin de bonhomme.

Monogatari S2 insère un peu d’innovation (trop ?) dans la série, on a de nouveaux personnages, un cercle d’aberrations-busters qui se forme petit à petit, de nouvelles aberrations, j’en passe. (tis, ha ha !)Assez de pantalonnades, allons droit au but (Lol !)

Mais en toute franchise, si on oublie et que l’on cache honteusement Nise et Neko, un peu comme le cousin autiste qui vous bave dessus et qu’une jolie rousse arrive, j’ai bien aimé ce…truc à défaut d’autres mots. Chaque personnage est traité et étoffé, c’est louable. On a des arcs différents, chacun consacré à un personnage, mais avec des noms horribles à retenir ce qui n’a pas facilité mes recherches : On a Nekomonogatari Blanc, Kabukimonogatari, Otorimonogatari, Onimomonogatari, Koimonogatari.

Prenons l’exemple de Hachikuji Mayoi, Araragi se demande si elle est heureuse ainsi et comme il ne peut s’empêcher de se la jouer Abbé Pierre pour lui remplir l’artichaut, il retourne dans le temps pour essayer de résoudre les éventuels problèmes avec toutes les emmerdes que cela implique. Oui. Cette phrase doit être relue au moins une fois, soyez forts, lire c’est dur, et ici, on est pas des vulgarisateurs.

Je confesse, j’ai profité de votre ignorance, j’ai oublié volontairement un personnage, que j’aime bien, pour le préserver de vos méprisantes pensées, et aussi parce que j’ai oublié et que j’ai pas envie de remonter dans le document Word. Il s’agit de Shinobu, l’assistante d’Araragi. J’en parle maintenant, car son opening est parfait et pourrait faire une bonne intro à n’importe quel cd glauque trouvé dans une brocante pour 45 centimes sur lequel un crâne sourit. (ici) Visuellement, c’est magnifique, vocalement, c’est volontairement limité. Attention je vais m’auto-citer : « ça fait un gouffre », ouais j’ai déjà dit ça mais je sais plus où. Si on compare au puant opening n° 5, je crois que c’est Koimo, ah c’est de la merde cette façon de classer ! Je le mets en lien si je le trouve, cet opening pue le cliché, le mauvais goût, ça schlingue le schnaps pas frais, c’est caca ! (ici)

Les différents arcs (je m’autorise à ne pas dire leur nom, le copier-coller c’est dur) parlent respectivement d’Hanekawa, cet ignoble sac, d’Hachikuji Mayoi, de Nadeko, de Shinobu et de Senjougahara.

Le lecteur attentif aura noté l’absence de Kanbaru là dedans, elle sera traitée dans Hana, la prochaine série donc… Je vous rassure, même pour moi c’est le bordel.

Louons donc le chara design, la partie dédiée à Hachikuji Mayoi est fun et décrit un monde post apo où les humains se confrontent à des zombies. Bon. C’était facile à mettre en place, merci le paradoxe temporel. En gros, Shinobu du présent qui est en fait le passé va combattre Shinobu du passé qui est aussi le passé mais pas le même. Je mets un énorme pouce vert pour la réal, on aurait pu tomber dans le cliché mais finalement c’est assez bien dosé.

Presque du Okusai...

La partie de Nadeko a ma préférence, bon l’opening est plus mauvais que celui de Bake dédié au même perso mais elle évolue pour devenir une antagoniste intéressante, même si ses motifs sont débiles. En parallèle à ça, on a un divin panorama des origines de Shinobu, au look pastel très mignon, un peu à la Kirby, une mythologie se forme, c’est propre, rien à redire.

Puis, plongée caca ! Opening puant PUANT PUANT, et la suite confirmera mon impression, Senjougahara est devenue incompétente… Elle en appelle à Kaiki pour enquêter, alors qu’auparavant, elle était délicieusement psychopathe, rendez moi ma Senjou ! Bande de criminels !

J’utilise mon joker magique pour passer sur Hanamonogatari qui est affligeant, et finit sur une touche culturelle, ah, et je fais impasse sur Tsukimonogatari aussi, déjà parce que sur animeka.com 90% de gens lui mettent 10 et que ce moutonnisme m’énerve, il a rien pour lui cet arc.

Je repasserai.

Une touche culturelle.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires